Maylis de Kérangal est une femme de lettres de 49 ans. Elle est née le 16 juin 1967 à Toulon. Elle a édité son premier roman en 2000, lorsqu’elle avait une trentaine d’années. Elle a vécu une grande partie de son enfance au Havre, au bord de la mer ; ce lieu servira de décor à un de ses romans Réparer les vivants, publié en janvier 2014.
L’eau et le climat sont souvent des thèmes de ses oeuvres. Elle utilise une écriture physique (inscription dans les corps).
« George Sand est une figure importante de femme écrivain. C’est une femme emblématique, libre, révélant un côté concret. », a dit Maylis, lors de son entretien à Nohant.
Le roman se déroule au Havre, lieu important pour l’auteur puisqu’elle y a grandi ; son père était capitaine au long cours. Ce roman a été le sujet le plus important de la soirée puisqu’un film a été réalisé à partir de ce récit. Dans son livre, Maylis de Kerangal parle des dernières heures d’un jeune garçon à qui on prend son cœur pour le greffer sur une autre personne. C’est un ouvrage qui l’affecte énormément, car il est écrit à la suite d’un décès. Des conférences sont organisées, avec des débats sur les dons d’organes. Elle trouve « efficace et sensationnel » de pouvoir aider les personnes ayant un problème de santé.
Pour le roman Corniche Kennedy, quelques informations ont été données puisque des élèves ont posé des questions à la fin de l’interview.
C’est un récit écrit au présent de l’indicatif. Les chapitres alternés entre l’histoirede Sylvestre Opéra et l’histoire des jeunes amènent un côé plus dynamique à l’histoire.
Pour le nom de ses personnages, Sylvestre Opéra a été choisi comme celui d’un personnage sombre, corpulent avec de l’autorité tandis que les jeunes (Eddy, Mario et Suzanne) sont des personnages égaux. Elle a donc décidé de ne pas leur donner de nom de famille.
Son roman reflète des expériences vécues.
Maylis de Kérangal a écrit de nombreux romans ; selon elle, ce n’est pas un métier mais une passion. Elle a dit : « quand on commence l’écriture, on ne s’arrête pas ». L’écriture est une activité entraînante, qui permet de se libérer. Mais c’est malgré tout un travail de connexion au passé, un travail de mémoire.
Elle ne pensait pas avoir un tel succès mais elle révèle que quand cela se produit grâce à sa plume, c’est quelque chose de formidable.
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