Lycée George-Sand La Châtre

L’article de Denis Bonnet dans L’Echo-La Marseillaise sur le projet des 1ères ASSP "Les bons contes font les bons amis" :

Avec retard puisque l’événement s’est déroulé jeudi dernier à la Maison des Jeunes, de la Culture et des Savoirs (avec une première représentation le jeudi 12 mai au centre hospitalier), nous exprimons ici la joie mais aussi l’émotion ressenties à huis clos par la centaine de spectateurs de la pièce très particulière titrée "Les bons contes font les bons amis".

C’est dans le cadre du projet "Aux arts lycéens !" porté par la région Centre-Val de Loire, issu d’un partenariat entre le rectorat de l’académie d’Orléans-Tours et la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF), qu’Adeline Mautret, enseignante au lycée George Sand, trouvant une oreille attentive auprès de la direction du centre hospitalier, a pu mener à bien son intention. Celle-ci consistait à engager seize de ses élèves de la section "accompagnement en soins et service à la personne" (ASSP) à faire apprendre un texte et à le réciter devant un public à une dizaine de personnes âgées résidant dans l’un ou l’autre des maisons de retraite castraises. Pendant quatre séances de répétitions, les condisciples, en majorité féminines, se sont avant tout appuyées sur les quatre animateurs que compte l’hôpital : Angélique Desmenois, Samuel Schwarz, Sandrine Mingot, Nathalie Martin ; puis sur l’expérience de scénariste et metteur en scène de théâtre Didier Marin, de la compagnie tourangelle "L’Echappée belle".

La pièce ainsi fondée faisait vivre sur une estrade quelques épisodes des "Contes de ma mère l’oye" de Charles Perrault qui touchent aisément nos esprits. Elle a été interprétée en binôme, jeunes et anciens au coude à coude. Blanche-Neige, le petit chaperon rouge, Cendrillon, ont ainsi été jugées tour à tour, avec beaucoup humour, par un panel désopilant. Sans nul doute les objectifs affichés au début de ce qui s’apparentait à une aventure, rapidement empreinte d’empathie entre les générations, ont été largement atteints. Entre autres familiariser des adolescentes avec des nonagénaires à la santé fragile en préconisant le contact direct, le toucher... Jusqu’à créer une réelle complicité et favoriser des échanges verbaux respectueux au sein d’un groupe mixte.

Bravo à toutes celles et à ceux qui ont accompli cette traversée vers un inconnu qui a finalement donné du bonheur aux privilégiés qui ont pu assister à cette représentation et qui espèrent pouvoir applaudir une suite bientôt.

D.B.