Paru en 1938, il est considéré comme l’un des meilleurs romans du XXème siècle et a reçu, par ailleurs, de nombreux prix littéraires comme le « National Book Award » ou encore le « Anthony Award for the Best Novel of the Century ».
Séjournant à Monaco, il y rencontre une jeune femme de chambre, timide et peu sûre d’elle. La courtisant, il décide de l’épouser. Mrs de Winter se retrouve alors à la tête d’un des plus beaux domaines du nord de l’Angleterre. Le conte de fées tourne bientôt au cauchemar lorsqu’elle s’aperçoit que Rebecca n’est pas tout à fait morte et qu’elle semble toujours hanter le manoir.
Il est superbement écrit ; vous vous abandonnerez entièrement aux douces formulations de l’auteure anglaise et vous vous laisserez bercer par le mélange subtil d’amour et d’angoisse. C’est un style très prononcé et très juste que nous propose ce roman même si la traduction française passe sous silence quelques parties de la version d’origine. Les personnages de ce roman font aussi sa force ; en effet, même si on connaît leur identité, une part d’eux reste toujours énigmatique et semble cacher des lourds secrets.
Sans vous dévoiler toute l’intrigue ni la totalité des personnages, sachez que le château de Manderley renferme un lourd passé ; certains personnages, hantés par la mort brutale de Rebecca, errent comme des âmes perdues dans ses couloirs et chambres interdites.
Par ailleurs, un célèbre cinéaste Alfred Hitchcock a adapté ce roman au cinéma, tout en ayant gardé la justesse des mots de Daphné du Maurier.
Pour ma part, j’ai découvert ce livre par l’intermédiaire d’une de mes professeures, qui a été de fort bon conseil ; c’est une réédition magique et fantastique que je recommande vivement à tous les amateurs de lecture.
« J’ai rêvé l’autre nuit que je retournais à Manderley »
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Dernière mise à jour : lundi 24 janvier 2022