Lycée George-Sand La Châtre

A Nohant, samedi 23 novembre, Michel-de-dieu Okala, Proviseur du Lycée, a ouvert la manifestation en accueillant les invités, les personnalités officielles, les lauréats et leur famille :

Extraits de son discours :

" Vous me voyez honoré de votre présence ici, dans ce pays où la vie culturelle est dense et riche. Votre présence en est l’illustration. Mais surtout dans ce grenier littéraire, refuge des écrivains, parmi lesquels la grande dame de Nohant.

Vous êtes présents ce jour pour la 21ème cérémonie de remise du Prix George Sand de la nouvelle.

Mais bien plus qu’une cérémonie de remise de prix, pour moi, c’est d’abord une cérémonie de reconnaissance des jeunes talents que vous êtes, d’encouragements à la pépinière que vous constituez.

La cérémonie de ce jour existe, parce que chacun ici y a contribué à sa manière.

Je remercie donc tous les acteurs de cette réussite et pardonnez-moi de ne pas me risquer dans l’exercice d’énumération où je n’excelle pas.

Je souligne toutefois ma reconnaissance aux parents à qui j’ai imposé ce trajet par temps froid, mais aussi aux membres du jury pour leur lecture exigeante et sans concession qui vous a distingués, enfin à la puissance accueillante, le domaine George Sand."

Après avoir rappelé toutes les institutions qui soutiennent financièrement le Prix George Sand, M. Okala poursuit ses remerciements :

"Il ne m’est pas possible d’oublier de remercier tous les agents du lycée mobilisés autour de cet événement, puis Madame Bouzet du secrétariat.

Monsieur le Sous- Préfet, votre présence témoigne de l’encouragement de l’Etat à prendre en compte la ruralité. L’Etat qui a l’ambition de généraliser l’offre culturelle en veillant à privilégier les territoires les plus éloignés de cette offre parmi lesquels les zones rurales.

Merci de votre présence

Monsieur le Directeur académique, vous nous soutenez et êtes le premier maillon du déclenchement du concours, car c’est grâce à vous que les lycées de l’académie participent au concours. Vous êtes notre caution dans cette aventure.

Nous chefs d’établissement, savons votre exigence en ce qui concerne les résultats scolaires des élèves, et bien que la première vocation de l’école soit de transmettre les savoirs, nous avons conscience de notre rôle dans l’apport de ressources culturelles aux élèves. Dans ce cadre, nous entendons assumer dans la limite de nos moyens, le rôle qui est le nôtre au niveau du territoire et bien au-delà, de la région.

Mais je sais aussi, Monsieur le Directeur académique, que vous êtes attentif au parcours culturel de chaque jeune sans doute parce que l’écriture est à la base de l’essentiel des réussites scolaires.

On oublie peut-être que les célèbres médecins d’hier, mathématiciens ou scientifiques, étaient d’abord ou aussi d’excellents philosophes qui savent traduire simplement ce que nous ressentons confusément grâce à l’écriture.

Monsieur le ministre Forissier, je vais me dépêcher de dire ceci avant la période de réserve. Je ne peux lister le soutien que vous apportez à tout point de vue et en toute circonstance au lycée et nous restons attachés à l’excellence de la qualité des relations avec vous et vos services. Nous en sommes très fiers. Fiers de notre maire. Je ne dirais plus rien publiquement, monsieur le ministre Forissier.

Madame la Directrice du Centre régional de documentation pédagogique, je vous remercie personnellement et au nom du lycée, de votre présence, en dépit de vos contraintes. Il faut dire que cela n’a pas été difficile d’obtenir votre présence ici, vous qui êtes agrégée de lettres.

Alors merci à tout le monde de votre présence ce matin.

 Ah ! chers parents et mes chers lauréats.

Quelle idée de vous faire venir ici un samedi matin, par ce temps ? vous dire que nous sommes toujours attentifs à l’émergence de nouveaux talents, aux nouvelles expressions naissantes dans leur imagination et leur écriture, vous convier à rencontrer d’autres talents et qui sait, si vous feriez la connaissance de futurs grands écrivains ?

Je ne sais pas ce que vous ferez plus tard, mais je sais déjà ce que vous valez. Un talent a été reconnu en vous par un jury. Exprimez-le encore et encore. Aujourd’hui et demain, ne laissez pas s’éteindre cette lumière qui est en vous et qui nous a furtivement et agréablement éclairés.

J’avais promis de faire un discours court, je vais donc laisser la parole à Olivier Lécrivain, non sans avoir précisé l’organisation de la cérémonie.

Je vous remercie de votre écoute."