Cette exposition se propose d’aborder la romancière, non pas par l’angle de la littérature mais par celui de l’image photographique. George Sand s’intéresse très tôt à ce nouveau media. Dès 1852, alors que le procédé photographique en est encore à ses débuts, la romancière se fait faire le portrait par Richebourg. Cette première expérience n’est pas concluante et George Sand refuse que l’on diffuse son image, qu’elle juge peu flatteuse. Il faudra attendre sa rencontre avec Felix Nadar en 1864 pour que la romancière parvienne à apprivoiser cette nouvelle image figée sur papier albuminé. Dès lors, George Sand ne cessera pendant les quelques 12 années qui lui restent à vivre, d’utiliser l’image photographique comme support de communication de sa propre image, comme lien familial et amical.
Cette exposition prend place à l’intérieur d’un paysage artistique spécialement créé par la plasticienne Hélène Rauzier, qui sert de toile de fond à cette exposition et rappelle le geste de l’homme sur la nature. En s’appuyant sur le village de Chassignolles et en élargissant à d’autres villages qui tiendront lieu d’exemples, elle illustre par une iconographie riche en photographies anciennes et récentes, en cartes postales et en cartographies. Par ailleurs, des habitants d’adoption ou natifs de Chassignolles ou de villages extérieurs apportent leurs témoignages, leurs regards, leurs constats sur les enjeux passés, récents ou à venir.
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Dernière mise à jour : lundi 24 janvier 2022