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Publié : 18 octobre 2011
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Danielle Bahiaoui a reçu la médaille de chevalier dans l’ordre national du Mérite.

Le Mérite pour Danielle Bahiahoui, sandienne épanouie

Article de Denis Bonnet dans L’Echo - La Marseillaise

Depuis peu en retraite de l’Éducation nationale après avoir professé les lettres françaises au lycée de La Châtre (lieu de sa naissance) pendant les dernières 25 années de son exercice, Danielle Bahiaoui a reçu la médaille de chevalier dans l’ordre national du Mérite des mains d’Alain Bourrel, responsable des affaires culturelles auprès de l’inspection départementale d’académie.

Devant un parterre nombreux de membres de la famille, d’amis, de collègues, d’élus, celui-ci a en préambule retracé le parcours de la récipiendaire, fille du garagiste Pierre Jamet, bûcheuse au point d’aller fréquenter l’université de Poitiers, revenant comme maître auxiliaire au lycée professionnel de La Châtre pour une période de trois ans, puis déménageant au Blanc pour cinq ans. Reconvertie en animatrice socio-culturelle à Châteauroux (à Sainte Solange), elle progresse en obtenant une licence à l’université François Rabelais de Tours.

La rencontre avec son mari, professeur de mathématiques, les fait enseigner tous deux pendant six ans au Maroc. Une maîtrise sera décrochée par correspondance, avec pour sujet comparatif les œuvres de Raymond Radiguet et de Madame de La Fayette. Le retour en France, et à La Châtre, se fera par un détour par la Picardie (Villers-Cotterêts, Vic sur Aisne).

Juste après la remise de la décoration
Photo et légende Denis Bonnet

Mais Danielle Bahiaoui, entre temps et par amour de la Vallée noire, avait approfondi sa connaissance des écrits de George Sand, le roman "Indiana" ayant été le déclencheur d’une passion qui demeurera désormais inextinguible en elle.

S’ensuivra la gestion de "classes patrimoine", des visites organisées d’homologues étrangers à Nohant...

Marie-José Senet, qui fut proviseur du lycée de La Châtre, la côtoyant seize années scolaires de suite, a exprimé son amitié pour celle qui à ses yeux détient "une indéniable qualité d’enseignante, imaginative, offrant une ouverture à ses élèves, d’une disponibilité sans égale, d’une opiniâtreté qui permettait de trouver les financement nécessaires pour des sorties, des concerts, des expositions... et pour le jumelage de plusieurs lycées portant le même nom de George Sand. Ambition utopique et pourtant, pendant dix ans, des centaines d’élèves et de nombreux enseignants ont ainsi profité du creuset littéraire, romantique, de notre région, et l’ont mis en pratique..."