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Publié : 10 octobre 2011
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Parce que les fleurs servent à quelque chose !

Au lycée, il y a des fleurs....

...mais je ne m’y intéressais pas vraiment ! J’étais dans une seconde très dynamique, on était allé jusqu’à Paris dans le cadre d’un travail sur le surréalisme. Je participais avec Astrid Charrier au club photo de M. Guillen, on passait nos mercredis après midi dans le noir à respirer l’odeur du révélateur, et à faire "ouah !" quand l’image apparaissait.

En première je jonglais entre les DM de maths, le club photo et le fameux devenu célèbre club de théâtre Les Chaises Huuuuuuuuuuurlantes ! Je peux vous assurer que la montée dans les aigües de ma voix a brisé un verre en cristal ! (il faut bien créer des mythes...).

Puis la terminale où je m’occupais avec Sylvain Faure plus des Chaises Hurlantes que des maths, mais bon, les deux sont complémentaires.

En première année de Pharmacie, il y avait beaucoup de fleurs...

...mais je me suis contenté d’apprendre leurs noms latins par cœur ! Je fais souvent la comparaison entre la vie d’un moine (moi), au calme dans son monastère (mon studio ! ), priant sans relâche du matin jusqu’au soir (moi récitant mes cours), écrivant des manuscrits en latin (les heures passées en cours à prendre des notes) et sans autre fréquentation que les autres moines (j’ai arrêté le théâtre et plein d’autres choses).

En deuxième année de Pharmacie, les fleurs sont devenues...

...médicinales, et très intéressantes. Et puis la vie étudiante a commencé et ce statut m’a tout de suite plu. Je faisais de l’associatif dans ma fac (pôle humanitaire), et plein d’autres choses réjouissantes.

En troisième année de Pharmacie, les fleurs m’ont...

...amenée jusqu’à Copenhague où je suis allée faire un stage master recherche de 2 mois. C’était à propos de l’extraction de molécules actives de plantes médicinales dans un laboratoire de chimie végétale, c’était très enrichissant : j’ai pratiqué la langue anglaise, découvert la culture scandinave et ma vocation de recherche. J’ai aussi repris le théâtre cette année-là, à Clermont au sein de la troupe de théâtre et sciences, on a monté tout un spectacle que l’on a joué jusqu’en République Tchèque !

En quatrième année de Pharmacie, les fleurs, c’était...

...plus sur mes cours, parce que la 4ème année c’est dur. Je n’ai pas pour autant arrêté de sortir, voir du théâtre, de la musique ou de découvrir toute les richesses clermontoises, mais là j’ai du re-arrêter le théâtre !

En cinquième année de Pharmacie filière industrie (pharma, c’est 6 ans ! ), je suis allée m’intéresser aux fleurs ...

...libanaises à Marseille. J’y suis actuellement en stage pour 3 mois, dans le laboratoire d’ethnopharmacologie, pharmacognosie et homéopathie de la fac de pharma à Marseille. Je m’intéresse tout particulièrement à l’ethnopharmacologie, science consacrée à l’étude des plantes médicinales utilisées depuis des siècles dans des contrées lointaines, dont le savoir ne doit pas être perdu et dont les molécules peuvent être très intéressantes.

Je vous lâche les basques, et en résumé, pharma c’est bien mais c’est long et être étudiant c’est trop bien ! c’est d’ailleurs notamment pour ça que je projette de faire une thèse en ethnopharmacologie, histoire de rallonger encore un peu cette période de douce vie !

PS : si vous êtes intéressé par les filières du médicament, n’hésitez pas à me contacter, je peux vous renseigner.