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Par : Manon L.
Publié : 19 février 2016
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Le CES de Châteauroux : pourquoi pas ?

Beaucoup d’étudiants nous ont déjà raconté leur nouvelle vie loin du Berry. En effet, après le lycée, la plupart des nouveaux bacheliers veulent changer d’air, pour partir vers une grande ville par exemple. Certains n’ont pas le choix à cause du cursus qu’ils ont choisi, mais lorsque cela est possible, vous êtes-vous déjà posé la question : pourquoi ne pas continuer mes études à Châteauroux ?

Avant d’obtenir mon BAC littéraire en 2013, c’est donc la question que je me suis posée. Je n’avais pas d’idée précise de ce que je voulais faire plus tard, mais je n’avais pas forcément envie de partir d’ici. Après m’être renseignée sur les cursus que proposait le CES (Centre des études supérieures) de Châteauroux, j’ai donc choisi d’intégrer la filière histoire et maintenant je suis en troisième année de licence.

Quelques mots sur le CES 

C’est une antenne de l’université d’Orléans dont la majorité des enseignants dépendent. Les étudiants d’histoire de Châteauroux et ceux d’Orléans ont donc exactement la même formation. C’est aussi un petit établissement, ce qui permet de ne pas se sentir perdu lorsque l’on arrive au début de sa L1, stressé et apeuré d’entrer dans le monde universitaire. Du coup, les étudiants ont également l’avantage d’être encadrés par un personnel très accessible, qui connaît plutôt bien l’ensemble des étudiants (c’est très agréable de savoir que nous ne sommes pas qu’un simple numéro étudiant parmi d’autres). Finalement, on pourrait qualifier le CES de microcosme agréable, où l’on se sent bien, ce qui peut paraître plus rassurant que la fosse aux lions décrite par une étudiante [1] dans un autre article !

En ce qui concerne la licence d’histoire, il faut d’abord se détacher de certaines idées reçues que l’on peut avoir à l’esprit à propos de la discipline.

On a coutume d’entendre "l’histoire, c’est facile, on apprend des dates par coeur, on récite son cours et on réussit, il n’y a pas beaucoup de travail", ce qui est complètement faux car on peut très bien connaître ses cours par coeur et avoir de très mauvaises notes. En effet, l’ennemi numéro un des étudiants en histoire est bien évidemment le hors sujet. L’histoire est une science humaine qui nécessite un gros travail de réflexion et d’apprentissage d’une certaine méthode, en plus du travail de fond que tout le monde connaît, qui est l’apprentissage. Il faut également savoir que si les futurs étudiants d’histoire pensent en avoir terminé avec les commentaires de texte et dissertations, cela constitue en réalité l’essentiel du travail.

L’enseignement est donc divisé en quatre périodes (histoire antique, médiévale, moderne et contemporaine) plus différentes options comme le latin que l’on a la joie de découvrir (ou redécouvrir pour certains) et bien d’autres, dont une langue vivante au choix. Chaque unité d’enseignement est évaluée en contrôle continu avec en général pour chacune un exposé (les fameuses dissertations ou commentaires de textes présentés sous forme d’oraux de 20 à 30 min), un partiel en fin de semestre et quelques petits travaux en cours de semestre en fonction des enseignants. Pour plus d’informations sur le cursus, n’hésitez pas à consulter la plaquette de la licence sur le site de l’université.

Le seul inconvénient du CES concernant les options est le fait que l’on ne puisse pas les choisir contrairement aux étudiants orléanais (mais nous y travaillons pour que cela change à l’avenir !). La première année d’histoire est constituée d’enseignements très généraux, avec un volume horaire d’environ 15h par semaine (mais cela évolue et peut aller jusqu’à doubler à partir de la L2). A partir de la deuxième année, les étudiants doivent se spécialiser en choisissant parmi deux parcours de formation "patrimoine et culture" ou "enseignement". C’est un premier choix lié à l’orientation professionnelle, mais qui n’engage à rien. Pour ma part, j’ai choisi le parcours enseignement, très intéressant et qui prépare aux divers concours de l’enseignement tels que le CAPES ou le CRPE par exemple grâce à des enseignements plus spécifiques, de géographie par exemple ou de didactique de l’enseignement qui amènent beaucoup à raisonner sur la discipline.

Journée Portes Ouvertes.
Le samedi 27 février 2016, de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h00

J’aurais encore beaucoup de choses à raconter, mais je vous encourage pour plus d’informations à vous rendre au CES de Châteauroux lors des portes ouvertes le 27 février, vous pourrez ainsi discuter avec des enseignants et des étudiants qui seront ravis de vous apporter leur point de vue.

Les études d’histoire sont donc passionnantes, avec un aspect plus scientifique dans le supérieur qui permet de développer la curiosité, l’esprit critique, l’argumentation entre autres choses. Elles nécessitent néanmoins un gros travail personnel et beaucoup de rigueur. Il faut surtout avoir à l’esprit que ce qui est important lors de son choix de projet futur est de faire quelque chose qui nous plaît et qui nous donne envie de nous investir, car il n’y a rien de mieux que d’aller en cours par plaisir et non simplement en vue des examens de fin de semestre !

L’envie, la passion et la motivation sont donc les clés de la réussite à l’université.

 

 

Notes

[1Mathilde