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Par : Léa N.
Publié : 19 janvier 2016
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Tout ce que vous ne savez pas sur George Sand !

« Selon George Sand, le mot femme s’écrit avec une majuscule et même en majuscules »

 Jeudi 19 novembre les élèves de 1ère ont assisté à la conférence de Mme Bahiaoui consacrée à George Sand. Grâce à cette conférence, nous avons appris à quel point l’écrivaine du 19ieme siècle défendait les femmes et leur importance.

 George Sand était, comme nous dirions aujourd’hui, une féministe 

Durant son enfance, elle avait été élevée par sa grand-mère ainsi que M. Deschartres, son précepteur. Ce dernier, qui était le précepteur du père de George Sand, a donné la même éducation à chacun d’eux : une éducation d’homme.

Parfois, il arrivait même que l’écrivaine monte à cheval, habillée en garçon quand son précepteur lui demandait de le suivre dans la campagne pour faire des consultations médicales.

 Plus tard, la jeune femme continuait à s’habiller en homme de temps en temps, tout simplement car les vêtements de femme étaient beaucoup plus coûteux que ceux des hommes, mais aussi car elle pouvait passer inaperçue dans certains lieux.

 Vous le savez, au 19ieme siècle les couples mariés ne pouvaient pas divorcer ; auquel cas, la femme perdait tous ses biens et n’avait évidemment pas la garde de ses enfants. Malgré tout, George Sand défie la règle : elle réussit à divorcer tout en gardant ses biens et en obtenant la garde de ses enfants, ce qui est du jamais vu à l’époque.

 Le féminisme dans ses livres :

Sa vocation d’écrivaine apparaît ensuite car l’argent de la pension qu’elle recevait chaque mois de son mari ne lui suffisait pas. Elle décide alors d’écrire des romans dans le but premier de gagner de l’argent. Évidemment, ses écrits lui servaient aussi à partager ses combats et diffuser ses idées féministes. Elle s’est donc mis à énormément écrire, nuit et jour.

« George Sand était un bourreau de travail ».

Elle utilisait alors comme nom d’auteur un prénom masculin car elle ne voulait pas afficher son propre nom.

 Mais contrairement à ce que l’on imagine d’une féministe, George Sand ne voulait pas faire de « féminisme flamboyant ». Elle ne défendait pas ses idées par des manifestations, mais à travers presque tout ses écrits, de manière directe ou indirecte. Elle a créé un journal local en 1844 nommé « L’éclaireur de l’Indre et du Cher », car elle trouvait la presse trop parisienne, dans laquelle elle a écrit :

« Nous ne reconnaissons pas à l’autre sexe une supériorité innée... ».

En effet, elle était convaincue que le sexe féminin était supérieur au sexe masculin.

 La femme était présente partout dans les romans de l’écrivaine. Le personnage féminin est le moteur de l’histoire. La plupart des romans de George Sand suivent ce même plan : le livre raconte l’histoire d’un homme « bête sauvage » et d’une femme qui le civilise ; l’homme est envoûté par la femme, ce qui est le cas par exemple du roman Indiana. Chez l’auteure, la femme est une séductrice et une éducatrice.

 Une vie engagée :

Au cours de sa vie, l’écrivaine a eu de nombreuses aventures amoureuses et se considérait comme une mère-amante envers ses amants. Elle a éduqué ses enfants, a appris à lire à des jeunes filles, elle était une vraie pédagogue. Ainsi, elle montrait le rôle indispensable des femmes dans la société. George Sand a également fait de la politique et croyait en la Révolution. Elle était très impliquée dans le monde politique et a écrit de nombreux textes à ce sujet. Elle cherchait à travers ses écrits ainsi que ses romans à changer les mentalités entre hommes et femmes, à changer l’éducation donnée aux jeunes filles pour un monde plus équitable, un monde plus harmonieux.