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Par : Mathilde
Publié : 2 décembre 2015
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L’université ou l’entrée dans la fosse aux lions.

Après avoir passé un bac littéraire au lycée de La Châtre, je me suis dirigée vers une licence d’histoire bilingue mention anglais à l’université Jean Jaurès (ancien Mirail) de Toulouse.

Tout d’abord si la classe prépa est réputée extrêmement dure, les stéréotypes de l’université sont eux complètement inverses. Pour beaucoup de personnes, vont à l’université les fainéants, ceux qui ne sont pas pris dans d’autres filières ou autres. Comme si c’était la solution "poubelle" en quelque sorte.

Toutes ces affirmations sont FAUSSES !

Pour commencer, quand on arrive à l’université c’est comme si on était jeté dans la fosse aux lions. C’est avant tout un grand moment de solitude. On se retrouve avec des centaines voire des milliers de personnes, d’autres étudiants comme nous et on est complètement perdu. Bien qu’ayant eu droit à une visite guidée de l’université au préalable, on se retrouve quand même le premier jour de cours devant les panneaux cherchant où trouver sa salle, c’est la panique ! C’est pourquoi je vous conseille d’aller voir quelques jours avant la rentrée la salle où vous avez cours, ce qui vous évitera un grand moment de solitude et de stress devant les panneaux d’affichage !

Ensuite personnellement, j’ai eu la chance d’être acceptée dans une filière sélective, du coup je n’ai que 2 cours magistraux par semaine, mais en revanche nos professeurs de TD attendent plus de nous au niveau du travail.

A l’université, comme on nous le répète souvent ,"on n’est plus au lycée" (c’est à ce moment précis qu’on le regrette notre cher petit lycée de La Chatre ! Sincèrement profitez-en...). Il faut bosser par soi-même et quand je dis bosser j’entend ne pas se mettre à relire ses cours la veille des partiels .... 

Il faut trier les informations qu’on vous donne en masse, garder ce qu’il faut et faire plus de recherches sur certains sujets que vos professeurs n’approfondiront pas forcément considérant que vous devez déjà le connaître ou tout simplement parce qu’ils n’en ont pas le temps.

Au fait j’y pense ! La PREMIÈRE chose à faire quand vous vous installez, c’est souscrire un abonnement internet (et je ne dis pas ça parce que je suis une grosse "geek") mais parce que vous avez la chance d’avoir certains professeurs qui mettent leurs cours en ligne ou encore parce que toute information passe par la boite mail comme un changement de salle, une absence de professeur, un devoir à faire etc.... Et tout ceci fonctionne avec votre e-mail de l’université, donc pensez également à vous connecter au moins une fois par semaine dessus.

On peut dire que l’université c’est la liberté et sûrement beaucoup d’entre vous ont "hâte de partir loin d’ici", certains à cause de parents trop présents, d’autres pour "enfin aller à la ville". Je sais ça parce que ça a été mon cas, mais franchement PROFITEZ du lycée (notamment de vos 15 jours de vacances !).

Depuis qu’on est tout petit, on nous rabâche que le plus important c’est d’avoir son BAC, c’est comme le but de toute notre scolarité mais le BAC, ce n’est que le tout début ; la vraie vie, les vrais efforts se font après.

Personnellement je suis dans une licence vraiment passionnante.
Si jamais vous aimez l’Histoire et l’Anglais ou encore l’Histoire et l’Espagnol (puisqu’il y a une licence dans chacune de ces 2 langues) et que vous n’avez pas peur de vous éloigner du Berry, je vous conseille mille fois cette licence qui vous donne énormément de possibilités suivant les options que vous prenez, notamment avec une troisième année de licence à l’étranger comprise dans votre cursus scolaire.
C’est une licence qui est très peu connue, qui existe depuis peu de temps, qui a une épique pédagogique extra et qui mérite qu’on en parle pour qu’elle continue à exister.
 

Quant à moi, même si cette licence est très intéressante, ce n’est finalement pas ce que je souhaite faire de ma vie et je songe à me réorienter vers une toute autre filière.

Mathilde TALMON LARODERIE