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Publié : 22 avril 2015
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George-Sand, un Lycée ouvert au monde.

Dans la presse : 

Le lycée n’hésite jamais à s’ouvrir au monde entier

Des jeunes d’origine étrangère y sont nombreux mais il en est qui, venus de pays plus ou moins lointains, sont régulièrement intégrés dans les classes et dans la vie courante du lycée polyvalent George Sand.

Entre autres, en ce moment, y sont recensés cinq élèves provenant des îles britanniques.

C’est le cas de Louis, en terminale ES (économie et social), âgé de dix-huit ans, né à Exeter, dans l’Essex. Depuis dix ans en France, ses parents habitent à Nohant-Vic et ne parlent à la maison, avec leur fils, que la langue de David Bowie. De ce fait, Louis a connu quelques difficultés en cours de français, littérature, histoire.... ; mais il est devenu, en complète immersion, parfaitement bilingue. Il joue au rugby dans le cadre de l’Union sportive de La Châtre et aime courir pour le plaisir. Après son passage au lycée, il espère pouvoir aller étudier les langues étrangères à l’université de Limoges.

Grace ne connaissait pas Louis avant notre entretien mais nul doute qu’ils font tous deux à présent la causette dans la langue qui leur est commune.

Grace, adolescente de quinze ans, inscrite en première L (littéraire), née en Nouvelle Zélande, vit ordinairement à Coffs Harbour, dans l’état de Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. Elle a donc parcouru la moitié de la terre en janvier dernier pour rester pendant un an en France. Pour étayer ce projet, elle a travaillé auparavant, une année durant, dans un débit de boisson et amassé ainsi la somme de 7000 €. Ici, l’aide précieuse du comité rotarien castrais lui a été acquise, singulièrement pour son hébergement au sein d’une famille. Elle souffre de la différence de température mais elle peut aisément pratiquer ses passions que sont la danse, le vélo, le basket-ball, et cuisiner. A noter aussi qu’elle aime beaucoup les animaux. Elle se destine professionnellement à la décoration intérieure et/ou à l’architecture. Avant son retour au pays des kangourous, elle compte bien voyager en Europe et explorer l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche, les républiques tchèque et slovaque, l’Italie...

Veronica Camargo n’est pas une élève, mais assistante en langue espagnole.

Ce depuis la rentrée des classes de septembre dernier et pour un séjour de huit mois finissant en mai prochain. A Bogota, la capitale de la Colombie et sa ville natale, elle enseigne habituellement l’espagnol et l’anglais. Quant elle y reviendra, elle ajoutera la langue française à son professorat. En sus de la pédagogie qu’elle exerce, elle ajoute pour les lycéens des ateliers de dessin, de danses populaires (de salsa, entre autres), de tressage de bracelets aux couleurs du drapeau de la Colombie (jaune, bleu, rouge), de cuisine telle qu’on la prépare là-bas... Elle a profité de cet accueil (que lui a permis l’obtention d’une bourse d’Etat) pour visiter plusieurs grandes villes françaises : Orléans, Tours, Paris, Strasbourg, Toulouse... ; et européennes : Prague, Berlin, Budapest, une partie de l’Espagne...

De gauche à droite/ Grace, Veronica et Louis devant leur établissement

A signaler dans la joie de ces "eaux mêlées" l’apport décisif de Mme Chabot, professeur documentaliste du lycée, dotée d’une spécialisation en "français langue étrangère". Ce qui fait qu’elle donne des cours particuliers, si besoin est, aux élèves devant rapidement apprendre les rudiments de la langue de Julien Doré.
 

Renseignements : courriel /ce.0360019 chez ac-orleans-tours.fr

Denis Bonnet