En ce jeudi 10 janvier, nous avons fait une rencontre hors du commun et bouleversante : Edith Azam.
Pour ma part, c’est sa relation avec le corps, son approche de la nudité et de la sexualité très sensuelle et sans tabou qui m’a fascinée. Elle présente la poésie comme inutile et c’est la vérité, ce qui nous amène à nous demander si une chose à besoin d’être utile pour exister. Je pense que non, la poésie embellit le monde par le langage, c’est une manière d’exprimer ses sentiments les plus profonds et l’humanité a besoin de cela pour ne pas sombrer.
Édith est une performeuse, elle lit ses poèmes à voix haute et les intensifie avec sa gestuelle engagée. Elle s’autorise des libertés comme jouer avec les mots ; elle en invente de nouveaux ou bien en modifie certains déjà existants. Elle joue également sur la présentation de ses poèmes dans ses recueils. Elle choisit elle-même leur ordre, et réalise des illustrations qui parfois se transforment en parenthèses sans aucun rapport avec le reste des poèmes au milieu de l’oeuvre.
C’est ça aussi être une artiste.
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Dernière mise à jour : lundi 24 janvier 2022