Phrase clé d’Edith Azam, que nous avons eu la chance, nous les 1ère L, de rencontrer le jeudi 10 janvier. Comme elle aime à dire, les sentiments et les émotions que l’on éprouve dans la vie sont bien trop forts, bien trop puissants pour que de simples mots puissent les décrire. C’est vrai. Entendre Edith Azam lire ses poèmes, c’est bouleversant, c’est touchant ; je dis n’importe quoi, elle ne lit pas ses poèmes : elle les vit.
Elle est grandiose, magnifique, on l’écoute, on l’observe, on vit et on ressent ce qu’elle nous offre, et là, les larmes montent : elle partage sa vie. C’est la liberté complète des mots, de la grammaire, de la syntaxe, mais avant tout, des émotions.
Une phrase d’elle totalement fascinante :
"L’écriture ne se fait pas avec la pensée.. mais elle se fait par les émotions qui vous sortent du corps.. Le corps est naïf en fin de compte.. Il faut savoir l’écouter.."
On oublie bien trop souvent nos émotions profondes, elle nous rappelle alors ce qui est important. Elle se dit "inutile", tout comme ses poèmes, tout comme l’amour..
Edith nous a apporté de l’émotion, nous a touchés, nous a émus, elle a provoqué des sensations en nous, je la remercie. Il faut l’entendre, il faut la regarder, parce qu’il n’y aura pas de mots pour ces sensations. Ses poèmes sont parfois déroutants, mais ils dégagent une puissance énorme, tirés de L’écharpe douce aux yeux de soie, de Mercure, de Caillou, de Rupture, ou Du popcorn dans la tête... Des oeuvres vraiment belles, mais notre lecture est fade comparée à la voix d’Edith qui résonne dans une salle.
On ne risque pas d’oublier cette performeuse pleine de talent, qui nous a définitivement transportés. C’est l’apogée des émotions,
et moi z’aime les néléfants.
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Dernière mise à jour : lundi 24 janvier 2022