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Publié : 19 juillet 2012
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Du jeudi 26 juillet au lundi 6 août, "Les Misérables 62" dans les ruines de la forteresse de Cluis Dessous.

1962 : A l’occasion du centenaire de la publication des Misérables, adaptation de l’œuvre dans les ruines du château de Cluis-Dessous sous la forme d’un « livre vivant », écrit et mis en scène par Michel Philippe. Tout le village de Cluis se mobilise autour de ce projet. 130 comédiens amateurs prêtent vie aux multiples personnages. Maurice Douard, tailleur de pierre, incarne Jean Valjean.
2012 : Cinquante ans plus tard, le Manteau d’Arlequin revient sur les traces du spectacle de 1962.

C’est toujours l’histoire du forçat Jean Valjean, de Cosette, de Gavroche qui est représentée, mais c’est aussi l’histoire du montage de la pièce qui est évoquée. Il s’agit de restituer l’élan collectif d’un village, la volonté affichée d’un véritable théâtre populaire, qui voulait servir le public et parfaire son éducation. Pour autant il ne s’agit pas d’une reconstitution historique, d’une commémoration empesée (le texte de l’adaptation n’a d’ailleurs pas encore été retrouvé), mais d’un hommage joyeux, libre et volontiers espiègle, aussi bien au chef d’œuvre hugolien qu’aux pionniers de 1962.

Dans un village, qui n’est jamais nommé mais qui ressemble fort à celui que nous aimons, les habitants répètent sous la houlette d’Andrée Bernard, femme aux solides convictions, qui aura fort à faire pour emmener toute sa troupe jusqu’à la première.

Deux époques vont donc se mêler : le XIXème siècle avec son cortège de misère et d’injustice et ce début des sixties, qui voit la fin de la guerre d’Algérie et l’invention de la minijupe.

Drame et fantaisie, humour et tragique ne cesseront de s’enchevêtrer, célébrant en quelque sorte les noces d’or de la littérature et du théâtre avec un tout petit pays qui a choisi de porter haut la voix de l’intelligence et de l’enthousiasme.

Restauration à partir de 19h et spectacle à partir de 22h.

Sur le site de la NR, deux articles de Jean-Michel Bonnin sur le spectacle en préparation :

"Patrick Bléron dans plusieurs rôles"

"Le rendez-vous estival du Manteau d’Arlequin"

(à lire en ligne, en cliquant sur les liens.)

Signalons qu’une de nos "anciennes", Lou, tient le rôle de Cosette, une raison de plus de ne pas manquer le spectacle.

Patrick Bléron, metteur en scène, dans le rôle de l’évêque Myriel, et Lou Pajot, dans celui de Cosette.
Photo : NR du 19/07/2012